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ville de paris - Page 19

  • UNE CONVENTION DE COOPERATION POUR RECONQUERIR LE NO’S MAN LAND ENTRE VANVES ET PARIS

    Le conseil municipal de Vanves a approuvé le 9 Octobre dernier,  une convention de coopération avec Paris, mais aussi GPSO et Issy les Moulineaux  sur «la gestion des espaces d’interface» c’est-à-dire tout simplement leurs territoires frontaliers en pleine mutation à Issy, véritable No’s man land à Vanves. Chaque maire a souhaité profiter de «la nouvelle dynamique de relations de coopération relancée par Anne Hidalgo» et inspiré par Bertrand Delanoë lorsqu’il avait lancé cette nouvelle relation  au début de son mandat en 2001, avec Pierre Mansat son adjoint au maire aux relations avec les collectivités territoriales voisines de Paris. Elle avait pris notamment, la forme d’un protocole d’accord entre ses communes riveraines et la ville de Paris signé le 3 Juin 2003 avec Vanves qui accueillait en même la réunion d’installation de Paris Métropole prémice de la MGP (Métropole du Grand Paris)

    Ses quatre collectivités  s’engagent dans un partenaire organisé autour de plusieurs  thèmes : Tout d’abord renforcer les liaisons douces et les continuités écologiques, c’est-à-dire mieux coordonner les différents schéma directeurs du type plan vélo,  plan biodiversité élaboré par la ville de Paris et la Trame verte et bleue de GPSO ;  Ensuite développer une mobilité urbaines faiblement émettrice de gaz à effet de serre, en se préoccupant bien sûr du boulevard Périphérique qui fait l’objet d’un atelier auquel participe le maire de Vanves, des nouvelles mobilités, du fee-floating, l’auto partage…Enfin  améliorer le traitement et la gestion des «espaces publics d’interfaces» qui s’étendent de la Seine à la ligne SNCF Paris Montparnasse, avec  pour Vanves, un réaménagement des portes de la Plaine en lançant une étude urbaine, Brancion (sur la photo mais en 1915) qui fait l’objet d’un projet inscrit dans le cadre de l’appel à projet «Inventons la MGP»,  avec une requalification  de la rue Louis Vicat , et bien sûr le parc des expositions en pleine remordernisation en l’ouvrant vers les villes d’Issy les Moulineaux et Vanves

    Il est intéressant de noter que le lancement de ces nouvelles relations de la ville de Paris et Vanves, en autre,  coïncide avec une initiative du groupe PPCI (Parisiens Progressistes, Constructifs et Indépendants) lors du dernier conseil de Paris début Octobre qui a présenté des propositions pour améliorer et réaménager les portes de Paris et les abords du Périph, en rappelant qu’Anne Hidalgo dans son programme avait prévu de transformer certaines portes en «places du Grand Paris» et que des études et des travaux avaient été lancés, ainsi que quelques chantiers portes Maillot, Pouchet, Choisy, Vincennes… «Ses 38 portes sont conçues pour l’instant pour l’automobile, avec ses échangeurs autoroutiers ou ses grands ronds-points dans lesquels les piétons hésitent à s’engager» expliquent ses élus (ex-LR devenus marcheurs). «Ses territoires sont considérés davantage comme des sorties que des entrées, hostiles aux piétons, propice aux décharges sauvage et souffrant d’un déficit de vitalité commercial. Il faut inverser la logique, en faire des espaces de vie» ajoutentnt ils. Leur objectif est de proposer un plan global et coordonné de réaménagement comprenant une revitalisation économique, une réorganisation de la circulation automobile, des continuités urbaines, en cherchant à faciliter les cheminements des cyclistes, des piétons, à les végétaliser, grâce à un partenariat avec les communes riveraines, ce qui se fait avec cette convention Vanves-Issy-GPSO-Paris,  une méthode de concertation, la création d’un comité de suivi. 

  • POLICE MUNICIPALE : ENFIN PARIS A COMPRIS CONTRAIREMENT A VANVES

    Un débat très intéressant s’est déroulé hier aprés-midi au conseil de Paris sur la création d’une police municipale, toujours défendu par la droite, toujours refusée par la gauche jusqu’au revirement d’Anne Hidalgo voilà quelques semaines, à la suite d’un audit sur la sécurité des parisiens dans leur vie quotidienne. Elle a annoncée vouloir crée une police municipale, composée de 3400 policiers municipaux, non armée, munie de matraques, de gaz lacrymogénes et de gilets tactiques pour, entre autres, assurer la verbalisation sur la voie publique, en dehors du stationnement payant, et surtout lutter contre les incivilités et assurer la tranquilité des parisiens

    Un revirement qui s’explique aisément : la donne a changé depuis 2015, avec les attentats, la crise migratoire avec ses occupations de la voie publique par des SDF et des camps de réfugiés etc…. De surcroît, depuis l’entrée en vigueur de la loi du 28 février 2017 relative au statut de Paris, qui a fortement élargi les compétences de police de la Maire de Paris, la Ville de Paris s’est vu transférée les agents de surveillance de Paris, qui étaient auparavant placés sous l’autorité du Préfet de police alors même qu’ils étaient rémunérés par la Ville, via le budget spécial. Ainsi la Ville de Paris dispose ainsi depuis le 1er janvier 2018 d’une force municipale composée de 3 200 agents de surveillance de la Ville de Paris (ASVP) avec un statiut d’APJ 21 intervenant en prévention de la délinquance, médiation, tranquillité publique, lutte contre les incivilités et les infractions ou en sécurisation dans l’espace public, les parcs et jardins et les équipements municipaux. Cette brigade (BASVP) est finalement une police municipale de fait. Alors comme l’a reconnu l’un de ses adjoints, autant appeler «un chat, un chat !»

    Mais là où cette création d’une véritable police municipale à Paris, intéresse Vanves au premier chef, ce sont les missions qui lui sont imparties, dont la lutte contre les incivilités. Elle ne cherche pas à assurer les missions premières de la police pour lui permettre de s’y consacrer totalement mais bien au contraire à prendre en charge la lutte contre ses incivilités dont se plaignent, par exemple à Vanves les riverains des rues Châtillon et de la République, les habitants du Plateau d’une manière récurrente. Mais si la maire de Paris s’en est donné les moyens, et quelques vanvéens en ont été pour leurs frais ses derniers temps en payant une amende pour un jet de mégo sur la voie publique, le maire de Vanves, s’y refuse. Alors que ses administrés se plaignent de faits non répréhensibles, fort gênants, relevant de l’incivilité, comme l’a expliqué le commissaire de police de Vanves lors de réunions publiques. Où il a bien expliqué qu’elles ne sont pas sa priorité, compte tenu du contexte actuel avec des effectifs et des moyens matériels réduits. D’où la nécessité de disposer d’une véritable police municipale comme s’en était donné les moyens, l’un des prédécesseurs du maire actuel, Didier Morin (1990-95), avec des résultats plausibles pour assurer la tranquillité et la sécurité, et non autours de 5 policiers municipaux comme c’est le cas actuellement. 

  • PROJET WOODEUM PORTE BRANCION : BEAUCOUP DE QUESTIONS ET D’INTERROGATIONS A VANVES

    Beaucoup de vanvéens ont participé à la  réunion publique, mardi dernier au gymnase Magne,  200 selon les dires, qui  leur a permis de poser de nombreuses questions qui avaient déjà été exprimées auparavant. Occasion tant pour le maire de Vanves que l’équipe Woodeum d’apporter des éclaircissements et des précisions qui apparaisaient dans l’article d’hier présentant le projet (sur la photo avec l'immeuble Five à gauche, le foyer de jeunes travailleurs à droite au dessus du Périph, et au fond la résidence étudiante). Sachant que tout le monde était d’accord sur le constat : Un no’s man land dont tout le monde attendait le réaménagement. «On parle souvent du Grand Paris qui a l’air abstrait. Et on est dans une réunion de concertation pour présenter un magnifique projet qui va transformer la porte Brancion en place du Grand Paris. Il y a un schéma dans cette métropole et une possibilité de transformer des sites grâce à des projets innovants » indiquait Jean Louis Missika, adjoint au maire de Paris chargé de l’urbanisme. Bien entendu beaucoup ont regretté que le projet présenté soit ficelé. Mais comme l’a expliqué le maire, ce projet a fait l’objet d’un concours « Inventons la Métropole » et un jury a choisi les meilleurs. Ce qui ne permettait pas de lancer une concertation bien en amont comme à Malakoff  pour tout le secteur autour de l’INSEE. « Ce n’était pas évident que l’on ait un projet qui tiennent laroute comme celui-ci sur des délaissés. C’est quand même plus intéressant que ce que l’on a aujourd’hui ».

    «Les bâtiments sont bien ils bien isolés ? Qu’en est il de l’air respiré par ses habitants ? Que vont devenir les aires de jeux et les espaces verts ? Demain, on aura combien de surface pour faire du sport ? A quoi sert une résidence étudiante nouvelle, alors que les deux existantes sont sous exploitées ? Quand commenceront les travaux ?  Est il prévu des parkings ? Est-il prévu un réaménagement des voiries et notamment une requalification de la rue Louis Vicat ?... ». Autant de questions auxquels ont répondu le maire et l’équipe woodeum en apportant des précisions qui apparaissaient hier dans l’article consacré au projet lui-même.

    Ce qui ne les a pas empêché de répondre à quelques thémes récurents : Tout d’abord sur la couverture du Périph : «Ce projet va convaincre les pouvoirs publics de continuer à couvrir le Périph m’a dit Philippe Goujon, le maire du XVéme » a rapporté le maire de Vanves pour lequel « il est impportant de voir que l’on a obtenu la couverture entre les portes de Vanves et Bancion. Est-ce qu’on pourra prolonger la couverture ? Est-ce qu’il ne sera pas transformé en boulavard Urbain ? » s’est il interrogé.

    Ensuite sur les aires de jeux : « Je les ait fait sans être persuadé que c’était un lieu idéal pour une pratique sportive. Ils ont fonctionné pendant 15 ans. Pour reconstituer ces terrains avecla résidence étudiante, ils seront financé par la vente des terrains. Mais les jeunes et les associations locales bénéficieront de créneau dans le bâtiment Five. Et le Skate Board ne sera pas touché. Et on remettra en état les Papillons ! ». Sur les résidences étudiantes : «Elles fonctionnent bien, je ne sais pas où vous avez obtenu vos informations. Vanves est plutôt en déficit, et pour ses classes préparatoires, le proviseur du lycée Michelet recherchent des places ».

    Enfin sur les travaux : l’équipe Woodeum a indiqué qu’elle espére les commencer début 2019 pour les terminer fin 2020, en précisant qu’il n’y a aura pas de parkings « car la cîble sont des jeunes qui n’ont pas de voitures et qu’ily a assez de transports en commun ». Le maire a indiqué que « la ville de Vanves travaille à une convention pour que la ville de Paris délégue à GPSO l’entretien dela rue Louis Vicat jusqu’à la porte del a Plaine, et qu’elle est appelé à être réaménagée dans le cadre de la remise aux normes des immeubles de bureau entre les rues L.Vicat et A .Comte ».